Le Père organise un concours d’arbres

Autrefois, à Noël, les enfants laissaient leurs souliers n’importe où : sous leur lit, près de la porte, au pied de la cheminée… Le Père Noël ne savait jamais où déposer ses cadeaux. Il tâtonnait dans le noir à la recherche des souliers et se cognait aux meubles. Un jour, il décida que tout le monde aurait désormais un arbre de Noël et poserait ses souliers dessous. Et il organisa un concours pour désigner celui qui aurait l’honneur de devenir « l’arbre de Noël ».Père Noël et le petit sapin

Le Père Noël à la recherche d’un arbre roi

Dès le printemps, le Père Noël se mit en route pour passer en revue les candidats. Tous voulaient se présenter sous leur meilleur jour.

En Europe, les chênes, les bouleaux, les platanes se couvrirent de feuilles tendres et vertes !

Chênes du bocage

– Regardez, Père Noël, comme nous sommes beaux et majestueux !

– Mouais… sauf qu’à Noël, vous aurez perdu toutes vos feuilles et vous aurez l’air de vieux squelettes !

En Afrique, le Père Noël tomba sur le baobab :

Baobabs

– C’est moi ton arbre papa Noël, car je suis le plus gros du monde !

– C’est bien là le problème : comment veux-tu entrer dans les maisons ?

En Amérique, le Père Noël rencontra le séquoia :

Séquoia

– Trop grand !

Au Japon, le bonsaï :

Bonsaï

– Trop petit !

Dans les îles, le palmier :

Palmier

– Difficile à décorer !

Le père Noël fait une rencontre déterminante

L’hiver venu, le Père Noël finit par rentrer chez-lui bredouille. Fatigué par son voyage, il rata l’atterrissage de son traîneau qui fit des cahots dans la neige.

– Aïe ! Ouille ! Attention, il y a quelqu’un dessous ! résonna une petite voix étouffée.

– Qui a parlé ? s’étonna le Père Noël.

– Moi, le sapin ! lui répondit un minuscule arbre couvert de neige.

Le Père Noël se rapprocha :Sapin

– Oh, petit sapin, tu es si discret que je t’avais oublié. Pourquoi n’as-tu pas participé au concours de l’arbre de Noël ?

– Je suis trop petit, trop piquant et trop banal pour avoir cet honneur ! soupira le sapin en frémissant de toutes ses aiguilles.

La neige qui le recouvrait s’éparpilla alors sur le sol. Et dans son manteau vert, des cristaux de givre se mirent à briller comme une guirlande d’étoiles. Émerveillé, le Père Noël  se pencha sur le sapin et huma sa douce odeur de résine.

– J’ai fait le tour du monde, mais ce que je cherchais était caché devant ma porte ! dit-il en éclatant de son bon gros rire. Désormais, je te le promets, à Noël ce sera toi le roi des forêts et de toutes les maisons !

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