Les arbres dans « Le Sceptre d’Ottokar»

Découvrons ces arbres et leurs particularités

Le mélèze est un conifère qui perd son feuillage en hiver.

Les conifères sont des arbres qui portent des cônes. Presque tous ont un feuillage persistant, fait d’aiguilles ou d’écailles vert foncé, et forment des forêts denses et sombres.

• Ils s’accommodent à des climats tempérés et froids.
• En montagne et dans les régions subpolaires, ils forment la limite forestière.
• Ils constituent un groupe de plantes qui atteint les plus hautes tailles, certains spécimens, comme le séquoias de Californie, dépassent 100 mètres. L’arbre le plus grand du monde mesure 111,60 m de haut
• Certains sont millénaires et plus.

Comment les identifier ?

Les conifères peuvent être identifiés par leur silhouette, leurs aiguilles, leurs cônes:

• L’épicéa aux cônes longs et pendants est le « sapin » de Noël.
• Le sapin de Douglas a des cônes à écailles pointues et de longues aiguilles molles.
• Le mélèze a des cônes ovales.

C’est par les bourgeons que l’arbre grandit.

Le bourgeon contient une minuscule tige avec ses feuilles et parfois sa fleur. En s’ouvrant, il donne naissance à un nouveau rameau: l’arbre grandit.

Au printemps, la température s’adoucit, les jours rallongent, et l’arbre reçoit plus de lumière: la sève afflue à nouveau jusqu’aux bourgeons qui ont passé l’hiver à l’abri d’un duvet recouvert de feuilles épaisses transformées en écailles. Le marronnier, le peuplier, les conifères ont des bourgeons recouverts de résine sécrétée par les écailles, ce qui renforce leur protection. Quand elles s’écartent, une courte tige apparaît: elle porte de petites feuilles encore repliées. Peu à peu, les feuilles se déplissent tandis que la tige s’allonge.

Différents bourgeons

• Les bourgeons qui ne donnent que des feuilles et des tiges sont étroits et pointus.
• Ceux qui donnent des fleurs sont gros et courts.
• Il existe parfois des bourgeons mixtes comme pour la vigne.

On distingue aussi les bourgeons d’après leur situation:

• Les terminaux au bout de la tige.
• les latéraux sur les côtés, à la jonction entre la tige et la feuille.

Une partie de l’eau pompée par les racines est restituée par les feuilles qui transpirent.

Les plantes ont besoin d’eau pour se nourrir. Mais la plus grande partie de cette eau absorbée par la plante est éliminée par la transpiration. Chaque arbre élève par une belle journée d’été, plus de 200 litres d’eau. Que devient cette eau extraite du sol.

• Une partie sert aux feuilles qui fabrique la sève élaborée pour nourrir la plante.
• Un surplus de cette sève est mis en réserve dans les racines.

L’haleine des plantes

Pour lutter contre une chaleur excessive, les plantes peuvent laisser échapper une grande partie de l’eau puisée dans le sol. Les feuilles transpirent par des milliers d’opercules, les stomates, répartis sur le limbe. Ce sont à la fois ses pores et ses bouches d’aération. Un hectare de forêt évapore entre 20000 et 50000 litres d’eau par jour. Cette haleine de la forêt est à l’origine des brumes qui se forment à son voisinage.

>> lire aussi l’article « Les plantes ascenseurs hydrauliques »

Le platane est un arbre familier des avenues de nos villes.

C’est l’un des arbres les plus répandues le long des routes, des canaux tel la Canal du Midi et dans les cours de récréation des écoles (!), dans les villes, à tel point qu’il a donné l’expression populaire « rentrer dans un platane » pour désigner tout bordant une route qu’un véhicule  risque de heurter.

• On le reconnaît à son écorce qui se renouvelle en grandes plaques, laissant apparaître les zones jaunes pâle caractéristiques.
• Ses fruits persistent longtemps après la chute des feuilles: ce sont de grosses boules velues.
• Ses feuilles sont découpées et 3 lobes.
• Son tronc pousse tout droit et peut atteindre 30 mètres de haut; sa cime artrondie donne un ombrage épais mais, dans les villes, il est souvent élagué.

Ses utilisations

Les platanes ne sont pas des arbres forestiers. Ils sont utilisés comme arbres d’alignement et d’ornement dans les parcs. Leur bois clair, facile à scier, est utilisé pour les placages, l’emballage, l’étal des bouchers ou pour faire des manches d’outils. C’est également un bon bois de chauffage.

Le bouleau est un arbre à l’écorce blanche.

Il se reconnaît facilement à son écorce d’un blanc argenté. Celle-ci devient noire et crevassée quand l’arbre vieillit. Le bouleau a des feuilles triangulaires et petites et des fruits en chatons.

Un arbre pionnier

• Le bouleau peut vivre dans les sols très pauvres: on le trouve dans des endroits où aucun arbre ne peut pousser.
• Il envahit même les clairières et les zones dévastées par les incendies.
• Il supporte bien le froid.
• C’est le feuillu le plus abondant en Europe du nord (Finlande, Russie). Il est aussi très répandu au Canada.

Un bois d’oeuvre

• On le « déroule » facilement et on en fait des feuilles de contreplaqué pour habiller les meubles ou revêtir les planchers.
• On utilise la pulpe de son bois pour la fabrication de la pâte à papier.

Un bel arbre d’ornement.

Plantés par groupe de 3 ou 4, ces arbres sont du plus bel effet.

Les arbres qui produisent de la résine sont essentiellement les conifères.

La résine est une matière végétale complexe, translucide, plus ou moins fluide, sécrétée par des canaux spécialisés des conifères (pins, sapins, cyprès). Elle suinte, colle aux doigts et s’enlève difficilement.

L’usage de la résine pour le calfatage des bateaux est connue depuis très longtemps, car elle est insoluble dans l’eau.

La récolte de la résine

Pour récolter la résine, on pratique des entailles en biseau sur l’écorce du conifère, un godet étant ensuite fixée sur la saignée.

• Une mince entaille à vif dans l’aubier favorise l’écoulement. Chaque matin, au printemps, on ravive l’entaille.
• On recueille le gemmage qui suinte et emplit les godets.
• La résine est ensuite distillée pour séparer la térébenthine, volatile, qui sert de solvant dans les industries des peintures et vernis.
• La partie solide, ou colophane, est utilisée pour fabriquer des encres d’imprimerie, des colles.

 Soyez tenu(e) au courant du prochain article

> S’inscrire au blog