Si vous avez effectué dans votre jardin un apport de fumier important, ne vous étonnez pas de voir pousser une «mauvaise herbe», le chénopode.
Les petites pousses d’un joli vert tendre teinté de violet du mois de mars donnent, malgré la sécheresse, des feuilles de forme palmée. Je les laisse pousser sous mes cerisiers. Les pucerons apprécient ce feuillage. Le chénopode, en attirant à lui les pucerons, évite l’invasion de ces indésirables sur les cerisiers.
Le chénopode est-il comestible?
- Cousin de l’épinard, le jeune chénopode, cueilli dans un terrain exempt de pesticides, fongicides ou engrais chimiques, a une saveur très douce et peut donc se consommer cru en salade, seul ou accompagné d’une laitue.
- Les feuilles plus âgées, cuites à la vapeur, gardent une saveur très fine.
- Le chénopode peut également être préparé en gratins ou en quiches! La tige, cueillie lorsqu’elle se casse entre les doigts, cuite à l’eau peut devenir « l’asperge du pauvre » !
Au Pensionnat, le chénopode était l’un des très nombreux ingrédients de la soupe. En outre, pour faire mûrir nos furoncles d’adolescents, « l’infirmière » appliquait des feuilles fraîches en cataplasme avec de l’eau de cuisson de poireau !
Pourquoi donc manger du chénopode?
- Cette plante renferme des vitamines A, B, C et PP.
- Elle est également riche en sels minéraux, en fer, en phosphore,e magnésium en calcium.
- De plus elle contient environ 5% de protéines.
- Elle contient également des oxalates dont le taux augmente dès que la plante se met à fleurir. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de bien le laver (surtout le chénopode blanc, blanchâtres sous les feuilles, de jeter l’eau de cuisson si vous le faites cuire et de le passer sous l’eau froide avant de l’utiliser en soupe, en gratin, en quiche…
- Les semences, riches en éléments nutritifs, peuvent être moulues et mélangées à de la farine pour la confection de pain et de galettes. Le quinoa est une espèce de chénopode (Chenopodium quinoa)
- Ses propriétés médicinales: sédatives et rafraîchissante.
>> Découvrez une autre plante sauvage comestible dans sa jeunesse: la fougère dont le CV bien est chargé en compétences.
Soyez tenu(e) au courant du prochain article
#1 par rblanchart à 24 juin 2012 - 23 h 56 min
Citation
Lorsque le chénopode possède des feuilles à taches violacées, il s’agit d’une variété nommée « chénopode multicolore » ou encore « chénopode magenta géant » pouvant atteindre 2m50 de hauteur ; le goût des feuilles cuites est plus « rustique », selon mon palais, que celui des feuilles d’épinard. Mais il s’agit d’une appréciation toute personnelle.
Une question : peut-on utiliser le chénopode comme engrais vert et à quelle fin (fixateur d’azote ?) ? A quelle période de l’année l’utiliser ? Est-il gélif ?
Merci de votre réponse
#2 par JPP à 26 juin 2012 - 10 h 42 min
Citation
Bonjour Bien sûr que l’on peut utiliser les jeunes chénopodes comme engrais verts, au printemps, pour leur richesse en azote. Bon jardinage et bonne journée. Jean-Paul