Comment identifier du premier coup d’œil l’avocette ?
- Silhouette en vol : ailes larges et obtuses, pattes dépassant la queue.
- Bec noir, fin et recourbé vers le haut
- Plumage blanc à dessins noirs sur les ailes, le dos, la queue et la nuque.
- Longues pattes gris-bleu, aux pieds palmés.
Comment mieux connaître l’avocette, cet oiseau élégant ?
L’avocette élégante ( recurvirosta avossetta) [Recurvirostra : du latin [recurvus] = recourbé, crochu et [rostrum] = bec d’oiseau ;
avosetta : du latin [avis] = oiseau] mesure plus de 40 cm de longueur (de la pointe du bec à celle de la queue, donc sans tenir compte des pattes). Comme son nom l’indique, c’est un oiseau très élégant, à la silhouette svelte, qui ne peut être confondu avec aucun autre.
- Son bec est très caractéristique : noir, très fin et surtout, recourbé vers le haut.
- Elle se dresse sur de longues pattes gris-bleu, terminées par des pieds palmés, ce qui est rare pour les oiseaux de rivage. Sa démarche dans l’eau est rapide.
- Son plumage est blanc pur, avec cependant des dessins noirs : les ailes, larges et obtuses, sont barrées et terminées de sombre; le dos porte des bandes noires ; la calotte et la nuque sont noires de même que la queue. Il n’y a pas de dimorphisme* sexuel. Le jeune est marbré de brunâtre sur le dessus. Il a les pattes claires et le ventre blanc.
- En vol, les pattes dépassent de la queue qui est courte. Les coups d’ailes sont rapides et courts. Le long cou est alors tendu.
- Cet oiseau émet des sifflements flûtés : « klut » et un cri d’alarme répété et précis : « kverhs ».
Où l’avocette vit-elle ?
- L’avocette vit le long des berges des vasières, des estuaires et des marais salants, mais aussi sur les bancs de sable. Elle préfère les sites où la végétation est rare.
- C’est une migratrice partielle, côtière. En France, elle est présente toute l’année et elle hiverne sur les côtes atlantiques [notamment dans le marais breton vendéen que nous étudions actuellement] et méditerranéennes.
De quoi l’avocette se nourrit-elle ?
L’avocette avance dans l’eau peu profonde des berges qu’elle sabre avec son bec pour faire remonter à la surface des mollusques, des vers et des insectes dont elle se nourrit.
C’est pour cet oiseau et tous les autres que la Vendée se mobilise pour un grand nettoyage de la côte 11 février: «L’opération consiste à retirer le maximum de déchets plastiques des buissons, sur une zone massivement fréquentée par les oiseaux migrateurs qui vont revenir nicher prochainement, dès le mois d’avril». [Les déchets seront triés selon le protocole de l’association mondiale Surfrider, chargée de la protection et de la mise en valeur des milieux aquatiques].