4 activités importantes pour ce mois de décembre 2019

L’année 2019 touche à sa fin,  année riche en travaux et satisfactions pour le jardinier.

• Décembre est le mois des derniers travaux de l’année à effectuer dans le potager, le jardin d’agrément et le verger.
• Le jardinier va consacrer son temps à ses plantes d’intérieur, aux premiers semis d’intérieur et à la culture de graines germées et à ses récoltes d’hiver: céleris-raves, choux, poireaux, salades, mâches…

Décembre, c’est aussi le mois:

• des bols d’infusion préparées avec les plantes du jardin,
• celui du vin chaud parfumé à la cannelle,
• celui de l’écorce d’orange ou de mandarine que l’on jette sur les braises pour imprégner une odeur agréable à toute la maisonnée,
• celui de la vraie bûche de Noël, celle en chêne, en hêtre, en acacia (je devrais dire « robinier ») que l’on apporte cérémonieusement  et qui flambe, haute et claire, dans la cheminée au soir de la Nativité.

Chaque année, le débat fait rage sur les prédictions d’un hiver plus ou moins rigoureux :

• « Nombre et épaisseur des pelures d’oignon »
• « Beaucoup de noix, de noisettes, d’aubépines, de prunelles et de fruits sauvages, l’hiver sera froid et long. »
• On peut encore, paraît-il, prévoir les rigueurs de l’hiver en regardant la quantité de baies des arbustes.

Voici quelques dictons égrenés tout au long de ce mois de décembre.

 Retrouvez 3 idées forces tout au long de ce mois de décembre: Protéger, Planter, Nourrir la terre. 

1. Décembre pour les  plantes d’intérieur et de véranda
   • Décembre, à la maison, bien au chaud
2. Décembre au verger
3. Décembre au potager
4. Décembre au jardin d’agrément

Décembre: aidons les abeilles à passer l’hiver

Le froid s’installe à partir de ce dimanche 1^er  décembre

« Rosiers paillés au chaud, boutons bien plus beaux. »

Ce qui est sûr c’est que la chute des températures stoppe le métabolisme des plantes. Pour assurer à votre jardin un réveil en douceur au printemps, protégez-le , si vous n’avez pas déjà mis en place vos protections contre le gel dès le mois de novembre.

Vous pouvez utiliser un voile d’hivernage en « cloche » individuelle en enveloppant entièrement votre plante ou « à plat », posé directement sur les cultures et tendu par des piquets aux quatre coins ou maintenu par des pierres.

Le voile d’hivernage fonctionne comme une housse de protection qui régule la température et protège les plants du gel.

• Posez-le  et fixez le sur vos jardinières ou massifs de plantes gélatives.
• Il dissuade aussi les oiseaux, escargots et les limaces de s’attaquer aux jeunes plants. Posé hermétiquement, il stoppe leurs attaques.

Les actions du voile d’hivernage :

• il emmagasine la chaleur la journée pour la restituer la nuit et protéger les plants des “coups de gel” nocturnes
• il tempère les variations climatiques, néfastes au bon développement des jeunes plants
• il tamise les rayons de soleil trop intenses susceptibles de griller les jeunes plants.
• L’épaisseur (40 g/ m2) d’un voile en non tissé est gage dʼune parfaite efficacité. Les voiles de croissance classiques étant beaucoup moins épais. Il est traité anti-UV pour une durée de vie prolongée.

Comment mettre un voile de protection sur les plants en pot ?

• Rapprochez les pots et jardinière d’un mur, un endroit abrité.
• Surélevez (même légèrement) le pot pour éviter le froid en provenance du sol.
• N’emballez pas que les plants mais aussi le pot, la jardinière (avec le voile de protection ou un autre isolant). Serrez avec une corde, par exemple.

Comment mettre un voile d’hivernage au potager ?

• Posez le voile directement sur les plants au ras du sol et maintenez-le sur les côtés par des briques ou des pierres par exemple.
• Veillez bien à ce que le vent ne puisse pas s’infiltrer en dessous.

3 petites astuces:

• Fixez toujours le voile sur le pourtour pour empêcher lʼair froid de sʼengouffrer et les limaces de boulotter vos plantes. Utilisez de la terre, des briques, des baguettes pour maintenir au sol les bordures du voile.
  • Pour vos balconnières, étalez le voile en laissant du jeu pour que les plantes ne soient pas gênées.
  • Pour vos massifs, couvrez le parterre avec le voile sans le tendre, pour laisser suffisamment de place aux plantes pour leur croissance.
•  Lorsque vous  découpez le voile pour lʼadapter à vos plants à protéger, prévoyez une marge suffisante pour quʼil soit lâche et que vous puissiez le maintenir au sol facilement.
• Deux voiles superposés protégeront mieux vos plantes.

La paille

Dans mon enfance,  nous disposions sur les légumes un « toit » de paille de seigle à l’état brut, fauchée l’été, non aplatie, ayant gardé un très grand pouvoir d’isolation,  conservée sèche, débarrassée de ses grains.

Facile à manipuler et peu onéreuse à l’achat, une couverture de paille présente un excellent coefficient de protection thermique.. Posée à l’entrée de l’hiver, elle permet de prolonger de plusieurs semaine la récolte de nombreux légumes peu ou moyennement rustiques, comme la chicorée scarole ou frisée, la chicorée ‘Pain de sucre’ et le variétés de chicorées italiennes sensibles au froid, les dernières laitues d’automne ou encore les persils plats ou frisés.

Décembre pour les plantes d’intérieur et de véranda

Activité # 1 : Soigner ses plantes

• En hiver, les plantes d’intérieur manquent souvent de lumière, surtout celles à feuillage panaché ou tacheté.
  • Offrez-leur un petit éclairage artificiel d’appoint.
  • Écartez la source de lumière d’au moins 50 centimètres pour ne pas brûler les feuilles.
• Prenez soin des plantes d’intérieur.
  1. Forcez les bulbes d’amaryllis et de narcisses ‘Paperwhite’ spécialement apprêtées.
  2. Limitez, voire supprimez les apports d’engrais sur vos plantes.
  3. Installez votre poinsettia dans la maison.
  4. Pensez à votre cactus de Noël…>> Consultez les secrets de réussite des plantes d’intérieur et/ou soigner ses  plantes d’intérieur en hiver: 
  5. Soignez votre bonsaï [bonsaï est un mot japonais signifiant « arbre en pot ». Dans l’art du pun-saï, l’arbre est seul dans son pot et dans le pun-ching, plusieurs arbres composent un paysage]. Il faut apporter exactement les soins que ces lilliputiens  requièrent, ni trop, ni trop peu, tant pour la taille que pour l’arrosage et la fertilisation.
     

• Trempez la motte pendant 10 minutes dans une bassine remplie d’eau. Renouvelez l’opération une fois le terreau déshydraté.
• Placez votre bonsaï dans un endroit lumineux, derrière une vitre exposée à l’est, à l’ouest ou au nord. Attention aux « coups de soleil » pour ces arbustes placés derrière une baie vitrée en plain sud.
• Brunissez régulièrement le feuillage, moins pour lui apporter de l’eau que pour éviter la pullulation des parasites d’ambiance sèche, acariens et autres cochenilles. Les cochenilles piquent les plantes et sucent la sève pour s’en nourrir, en particulier en hiver, quand on essaie de les conserver à l’intérieur, dans des conditions qui ne sont pas optimales et qui les affaiblissent. Voici la recette d’un insecticide fait maison pour éliminer ces indésirables:  2 cuillerées. à soupe d’huile de colza, 1 cuillerée. à soupe d’alcool à 70° ou 90°, quelques gouttes de produit vaisselle (pour une meilleure adhérence), un pinceau adapté à l’importance du traitement.
  • Mélangez les ingrédients et passez cette mixture au pinceau sur les cochenilles. La pellicule huileuse qui les recouvrira va les asphyxier.
  • Il faudra recommencer l’opération plusieurs fois, à une semaine d’intervalle, pour être sûr d’éliminer toutes les générations.
  • Insistez sur le revers des feuilles, près des nervures et à l’aisselle.

Un petit arbre dans la maison

Cultivé 2000 ans avant notre ère en Chine, le bonsaï fut introduit au Japon par les moines bouddhistes au XII ^ième. Dans ce pays, ce symbole d’harmonie entre l’homme et la nature ne doit pas dépasser 50 centimètres, alors qu’en Chine, il peut atteindre 1 mètre et plus. Les Français découvrent ces curieux arbres miniatures lors de l’Exposition universelle de 1878.

Décembre à la maison, bien au chaud

• Prévoyez les emplacements des futures plantations au jardin pour 2020, en tenant compte des rotations de cultures. Apportez les amendements en conséquences.
• Vérifiez l’état de tous vos outils de jardinage. N’hésitez pas à les démancher si vous ne les utilisez plus.
• Faites germer des graines : elles seront une source nutritive de choix pour votre alimentation.

Décembre au verger

Activité # 2 : Planter et nourrir

• Les feuilles de plaqueminier sont tombées, laissant les kakis à portée de mains.
  • Cueillis trop tôt les fruits sont astringents.
  • Attendez un peu pour les cueillir mûrs: vous pourrez alors goûter la pulpe sucrée et très parfumée.>> en savoir davantage sur les meilleurs kakis.

• Continuez vos plantations  d’arbres et arbustes amorcées en novembre tant que le sol n’est pas gelé.  N’oubliez pas de protéger les troncs de vos jeunes arbres fruitiers: entourez-les d’un petit grillage qui les protégera des lapins et des chevreuils, friands de leur tendre écorce.
• Si vous avez envie de changer de variétés ou d’espèces fruitiers, mais que votre verger est petit, vous avez toujours intérêt à remplacer un arbre à pépins (poirier, pommier) par un arbre à noyaux (cerisier, prunier, pêcher). Cela évite la transmission de nombreuses maladies par le sol.
• Il arrive qu’un jeune arbre fruitier se développe avec difficulté.
  1. Binez au pied de l’arbre, sur un rayon d’un mètre.
  2. Apportez 4 à 5 pelletées de compost, à incorporer à la terre  travaillée.
  3. Paillez abondamment.
  4. L’été suivant, arrosez à raison de deux  arrosoirs tous les quinze jours environ…
• Taillez les arbres à pépins et les arbustes à petits fruits, sauf s’il gèle.
  • Taillez vos ronces à mûres.
• En cas de fortes chutes de neige, secouez les branches de vos arbres et arbustes pour qu’elles ne cassent pas sous le poids.
• Conservez quelques branches pour les faire fleurir à l’intérieur.
  • Des branches d’arbres fruitiers, étaient traditionnellement prélevées au verger le 4 Décembre, jour de la Sainte-Barbe. Disposées en bouquet à l’intérieur de la maison, elles épanouissaient leurs bourgeons pour Noël.
  • Les rameaux de forsythias et de prunus se prêtent particulièrement bien à cette tradition. [Suivant une croyance qui semble surtout répandue dans l’est de la France, on peut être témoin à cette époque de floraisons miraculeuses :
    • dans les Vosges on était certain, en rentrant après la messe de minuit, de trouver fleurie la branche de cerisier qu’on avait mise, avant d’y aller, dans un vase rempli d’eau.
    • En Franche-Comté, la jeune fille qui cueille, le jour Sainte-Catherine, trois branches de trois arbres quelconques et les place dans une bouteille d’eau à Noël, les voit fleuries en revenant de la messe de minuit].
• Nourrissez les fruitiers pour qu’ils vous nourrissent dans quelques mois !
  • Les espèces fruitières ont besoin de phosphore et de potassium pour bien produire.
    1. Le premier minéral favorise la formation des fleurs et des graines
    2. tandis que le second est bénéfique au grossissement et au développement des fruits.
  • Apportez un compost bien décomposé riche en phosphore et en potassium.
    1. Griffez le sol à l’aplomb de la couronne, c’est là que se développent les racines fonctionnelles.
    2. Épandez une couche épaisse de 10 centimètre tout autour de l’atbre, à l’aplomb de la couronne.
    3. Les pluies se chargeront de le faire pénétrer et les vers de terre de finir de le décomposer.

Décembre au potager

Activité # 3 : Protéger 

• En cas de grand froid annoncé,  transplantez vos plantes sous serre.
• Sinon, protégez les plantes sensibles avec un voile d’hivernage.
  • Mettez de la paille ou  des feuilles mortes sur les légumes-racines restés en place.
  • Paillez également vos poireaux de façon à pouvoir les arracher même lorsque le sol est gelé. Le travail de la terre en sera d’autant plus facile au printemps.
  • Posez également une litière de paille sur les carottes, les panais. Dans un sol sain et bien drainé, les carottes et les panais se maintiennent tout l’hiver en place. Seul un hiver calamiteux, avec des températures à -15°, leur est néfaste. Néanmoins, une fois le sol durci  par le gel, l’arrachage des racines devient problématique. .
• Abritez vos plantes aromatiques avec une cloche pour évitez l’excès d’humidité qui risque de faire pourrir les racines ou rentrez vos pots à l’abri. Dans les régions clémentes, vous pouvez oublier votre estragon, car il repartira au printemps.
• Si des chutes brutales de température sont prévues, rechargez le pied des artichauts de paille et de fumier pailleux.
• Finissez d’éliminer les déchets secs du  potager, en particulier les restes non décomposés des tomates et des pommes de terre victimes du mildiou. Laissez en place les plantes susceptibles de nourrir les oiseaux comme les fanes d‘angélique.
• Surveillez les limaces, surtout la grise qui reste active jusqu’à 0°.
  • Appâtez-les avec un mélange de blé, de biscuits pour chien et de son, écrasés et gonflés dans l’eau.
  • Placez un carton ondulé légèrement mouillé sous lequel elles se réfugieront. Vous les « récolterez » au petit matin !
• S’il ne gèle pas encore et si le sol s’y prête (ni trop sec, ni trop humide), continuez à travailler les planches qui se libèrent à la grelinette sans affiner : les gelées hivernales se chargeront de briser les mottes.
  • Pensez à brasser votre compost et protégez-le à l’aide d’une bâche.
• Les bienfaits de la chaux: c’est un amendement qui convient aux sols argileux. [Un amendement est un élément apporté au sol et qui permet d’en modifier les propriétés en fournissant à la terre les éléments qui lui manquent. un amendement n’est pas un engrais; une seule exception: le fumier qui est à la fois un amendement et un engrais.]
  • la chaux rend les sols plus perméables et plus faciles à travailler.
  • elle réduit l’acidité du sol.
  • pour modifier en douceur le pH du sol, la chaux doit être apporter de manière progressive.

Décembre au jardin d’ornement

Activité # 4 : Protéger et planter

Si la plupart de nos habituelles plantes vivaces, bulbeuses ou arbustives résistent parfaitement à nos hivers pas bien méchants, quelques-unes devraient être réservées au littoral ou au midi ! Il s’agit du lupin arbustif, de la lavatère arbustive, du fuchsia de pleine terre, de certains narcisses parfumés, de bananiers, palmiers ou encore d’olivier…

Les pointe de froid de -10° ne leur plaisent pas, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Mais ils détestent encore plus l’humidité stagnante.

Ne vous privez pas pour autant des espèces dites « semi-rustiques » que vous aimez ! Un petit manteau confectionné en 3 minutes les protégera du pire.

La paille et les feuilles mortes bien sèches sont les meilleurs matériaux. Disposez une couche d’au moins 15 centimètres.

Couvrez d’une cloche pour éviter la pénétration de pluies excessives. Dans le cas d’un grand sujet, contentez-vous du tapis protecteur des organes vitaux, les racines.

• De novembre à avril, les bruyères à floraison hivernale, attirées par les sols acides, apportent couleurs et gaieté.Pour avoir un résultat encore plus spectaculaire, combinez-les à un lierre, des pensées d’hiver ou des graminées ornementales. retrouvez d’autres fleurs d’extérieur qui fleurissent en novembre et décembre.
• Quelques arbustes fleurissent également en décembre et apportent une belle note colorée au jardin. Citons le fabuleux jasmin d’hiver, (Jasminum nudiflorum [nudiflorum), car les petites corolles jaune vif apparaissent avant les feuilles sur les rameaux nus. Il bat tous les records de durée de floraison hivernale qui s’étale de novembre à avril !
• Favorisez dès maintenant la prochaine floraison de vos rosiers grimpants à grosses fleurs. Recourbez légèrement les branches principales et les gros rameaux vers le sol. Les tiges « en arc » ou à l’horizontale sont toujours plus florifères que celles qui poussent à la verticale.
• Si certains rosiers sont atteints de la maladie des taches noires, apportez-leur un engrais riche en magnésie ou en sulfate de magnésie, à raison de 50 à 10 grammes par m².
• Continuez vos plantations de vivaces à racines nues (lavande, romarin…). Les plants sont moins chers et surtout plus forts que ceux cultivés en conteneurs… et pourquoi pas  un pommier décoratif?
• Dès l’annonce des fortes gelées, protégez les vivaces semi-rustiques par un matériau sec.
• Bêchez les massifs libérés et apportez du compost. Enfouissez les engrais verts que vous avez semés à la fin de l’été.
• Rentrez les pots en terre qui craignent le gel après les avoir vidés et nettoyés.
• Attendez le printemps pour tailler les hortensias; la végétation risquerait de redémarrer, surtout si le temps doux perdure.
• Élaguez les arbres dont la  ramure vous gêne.
• Commencez le nettoyage des  arbustes (bois mort, mousses). Taillez votre glycine.
• Vérifiez les attaches sur les  jeunes arbres.
• Envisagez de planter une haie vivante, dite haie champêtre qui représente un écosystème privilégié, seul refuge pour la faune et la flore sauvage quand elle se situe aux abords des habitations ou des champs cultivés.>>Consulter l’article « Votre haie vivante »

• Retirez soigneusement toutes les feuilles mortes qui sont tombées sur l’eau de votre bassin.
  • Protégez-le contre le gel. Immergez un tuyau en terre cuite qui offrira un abri à vos poissons. Mettez un ou deux fagots de bois dans l’eau afin que la surface du bassin ne soit pas complètement prise par la glace.[Ils provoqueront une phénomène de surfusion qui empêche l’eau de geler en dessous de 0°].
  • Si une pellicule plus ou moins épaisse de glace s’est formée à la surface de votre pièce d’eau, ne la brisez surtout pas à grands coups de marteau ou de masse: l‘onde de choc pourrait tuer vos poissons qui hibernent au fond du bassin. Versez plutôt une casserole (ou une grande bassine, en fonction de la taille de votre bassin) d’eau bouillante près du bord et laissez agir.
• Prévoyez nichoirs et mangeoires pour les oiseaux du jardins, si ce procédé a pu être mis en place dès le mois de novembre.

Le rouge-gorge a le plus besoin de l’aide du jardinier car il a des difficultés pour s’adapter à une situation nouvelle

 >> Lire  l’anecdote.

Ne taillez pas les branches qui portent des baies: laissez-en  pour les merles, les grives, les rouges-gorges, les fauvettes à tête noire. Les fruits constituent une part importante de leur alimentation. Ayez une pensée pour eux !

• Connaissez-vous leurs baies préférées? En priorité, ce sont celles des aubépines. Puis viennent celles des églantiers, des houx, des ifs, des sorbiers, des ronces, du lierre (baies irritantes pour l’homme), des troènes, des fusains.
• Les oiseaux vous rendront service au printemps. Un couple de mésanges peut assurer à lui seul la protection de 40 arbres fruitiers ! Ces derniers ont développé au cours de leur évolution une série de comportements qui leur permet d’optimiser leurs chances d’échapper aux prédateurs tout en évitant la famine. Leur devise pourrait être « Se lever tôt et manger tard« 

  Protéger les ruches et aider les abeilles à passer l’hiver

• Le lierre grimpant constitue quasi exclusivement la principale ressource nectarifère et pollinifère de fin de saison.

• Ensuite, les ressources disponibles pour les abeilles s’amenuisent de plus en plus. Les fleurs deviennent rares. La colonie va dépenser la plus grande partie de son énergie à réguler la température à l’intérieur de la ruche.  La ponte est inexistante. La population reste stable car très peu d’abeilles disparaissent. L’activité de la ruche est au ralenti. La consommation de miel est réduite…
• Vérifiez vos protections contre les rongeurs, l’humidité,  le vent, et le froid.

Soyez tenu(e) au courant du prochain article

S’inscrire au blog