Originaire des montagnes de l’est de l’Amérique du Nord, le kalmia (Kalmia latifolia), ou laurier des montagnes, laurier nain ou laurier d’Amérique, est un arbuste très rustique (résistant jusqu’à -30 °C), à croissance lente, appartenant à la famille des Éricacées (comme le rhododendron, la bruyère ou le skimmia). Il apprécie un sol acide et frais.
Il forme de beaux arbustes buissonnants et touffus à port arrondi. Son feuillage vert foncé brillant, persistant toute l’année, est déjà très ornemental.
En fin de printemps (mai-juin), le kalmia se pare d’une multitude de petites fleurs en forme de coupe, groupées en corymbes. Leur couleur peut varier du rose pâle au rose vif (ses divers cultivars offrent d’autres couleurs comme le blanc, le pourpre, certains sont panachés). Les boutons floraux aux formes géométriques complexes sont également très décoratifs.
Quel kalmia choisir?
- Kalmia angustifolia, laurier des moutons, buisson drageonnant aux fines feuilles vert-clair et aux fleurs rose-vif.
- Kalmia latifolia ‘Alba’ aux fleurs blanches.
- Kalmia latifolia ‘Clémentine Churchil’, aux fleurs rouges.
- Kalmia latifolia ‘Elf’, une forme naine.
- Kalmia polifolia, floraison rose-mauve, ressemble au rhododendron.
Le plus simple est de se rendre dans une jardinerie en juin pour choisir la couleur qui vous convient.
Où placer mon kalmia ?
- C’est un sujet de choix dans un jardin. Que vous l’installiez seul, en massif ou en haie, vous ne serez jamais déçu de sa présence dans votre jardin.
- Le kalmia peut se planter en compagnie d’azalées, de piéris et de bruyères.
- Il peut se cultiver en bac sur terrasse du fait de son petit développement. Il faut juste éviter de le laisser se dessécher lors des fortes chaleurs. Il a besoin d’un bac suffisamment grand pour garder de la fraicheur autour de ses racines. Son substrat est fait d’un mélange de terre de bruyère enrichi d’un terreau de feuille ou de compost. L’arbuste préfère être nourri d’un compostage de surface annuel plutôt que par de l’engrais.
De quels soins mon kalmia a-t-il besoin ?
- Pour lui assurer de bonnes conditions de développement [comme pour le camélia], une bonne partie de la terre du jardin est décaissée (sauf si celle-ci est naturellement acide), puis elle est remplacée par de la terre de bruyère, enrichie de compost.
- La fraicheur au niveau de la terre peut être maintenue en été par un paillage de débris végétaux ou d’écorce de pin que l’on renouvelle chaque printemps.
- Lors de la première année de plantation, l’arbuste est arrosé pendant les périodes les plus sèches, avec de l’eau non calcaire, de l’eau de pluie par exemple.
- L’arbuste ne doit pas être taillé. Toutes les extrémités fleurissent. On peut toutefois enlever les fleurs fanées.
- Les kalmias peuvent remplacer les rhododendrons dans les régions côtières exposées au vent salé. Bien moins fragiles et moins exigeants, ils forment de belles haies intérieures.
Toxicité: toute les parties de la plante sont toxiques.
#1 par LELEU SERGIO à 16 mai 2015 - 23 h 20 min
Citation
Bonsoir Monsieur,
En avril dernier, je vous avais écrit concernant mon cerisier mais là, c’est tout autre chose. Il y a deux ans, j’ai planté des hortensias, qui évoluent de manières différentes, mais ma préoccupations est que dû à leurs poids et à la pluie parfois, au lieu de grimper, elles tombent malgré de belles fleurs à en devenir et des feuilles bien vertes. Que faire pour qu’elles restent le long du mur svp ? Je vous remercie
#2 par JPP à 2 juin 2015 - 7 h 49 min
Citation
Bonjour Sergio,
Le plus simple serait de placer discrètement de petits tuteurs derrière la plante si vous disposez d’assez de place entre cette dernière et le mur. (vos hortensias semblent être en bonne santé). Vous pouvez également ajouter un amendement à base de potasse pour obliger les plants à se renforcer. Amicalement. Jean-Paul