- Au cours de ce mois de novembre, le jardin va se mettre progressivement au repos. La sécheresse et la canicule de cet été 2020 sont derrière nous. La pluie est tombée abondamment sur pratiquement toutes nos régions. Les nappes phréatiques vont pouvoir se recharger. Les champignons poussent…
- En automne, pour le jardinier, il est primordial de prêter une attention particulière aux sols.
- Il faut les aérer, procéder au terreautage (épandre du terreau ou du compost directement sur les terrains laissés nus et sur la pelouse
- Il faut également tondre cette dernière, mais pas trop court, afin qu’elle soit assez forte pour affronter l’hiver.
- Profitez-en aussi pour ramasser les feuilles mortes pour les composter ou les utiliser en paillage pour les jeunes plantations.
Pour sauter le préambule et accéder à l’une des 4 pistes d’activités pour ce mois, cliquez sur l’une des 4 rubriques qui vous intéresse:
- Novembre au verger
- Novembre au potager
- Novembre au jardin d’agrément
- Novembre pour les plantes d’intérieur
La gelée royale pour prévenir la fatigue physique ou intellectuelle
Quelques caractéristiques du mois de novembre
- Les arbres se teintent de multiples couleurs.
- Les premiers froids, la pluie et dans certaines régions les premières gelées nous poussent à nous retrouver au coin du feu. D’ailleurs deux dictons de novembre nous affirment: le premier « A la Saint-Hubert (3 novembre), les oies sauvages fuient l’hiver» corroboré par le second: « A la Sainte-Élisabeth (17 novembre), tout ce qui porte fourrure n’est point bête.» [ De nos jours, on voit rarement des femmes portant des fourrures à base d’animaux !]
- Parfois même ce mois de novembre est marqué par de violentes rafales de vent comme nous le décrit le poète Émile Verhaeren « Sur la bruyère longue infiniment, voici le vent cornant Novembre…»
- Mais novembre n’est pas encore pour le jardinier le mois du farniente. Il doit encore s’activer ! Novembre, dans beaucoup de régions, est synonyme de mise en place de protections contre le gel. Dans les régions où le gel est inévitable, toutes les plantes fragiles doivent être rentrées ou protégées. Les plantes vivaces ne sont pas systématiquement résistantes aux températures négatives. Pensez donc à protéger leur souche avant les gelées.
- Rasez la partie supérieure à 5 centimètres au-dessus du sol, puis couvrez la souche d’une épaisse couche de paille ou de fougère sèche, un matériau isolant et qui ne se gonfle pas d’eau, au risque du faire pourrir les plantes.
- Couvrez ce matelas d’un grillage ou d’un voile d’hivernage pour le maintenir en place et éviter qu’il ne s’envole au vent ou soit dispersé par les oiseaux.
- Les plantes qui craignent en plus l’humidité doivent, quant à elles être recouvertes idéalement par une vitre qui les met à l’abri des précipitations, tout en réchauffant la terre au moindre rayon de soleil. Vous pouvez les incliner pour récupérer davantage de soleil.
- Reste enfin la solution de la cloche, en verre ou en plastique (ou encore des grandes bouteilles d’eau de 8 litres vendues en grandes surface; vidées, il suffit de couper le fond). N’oubliez pas de la soulever un peu le jour, dès qu’il fait trop de soleil pour éviter la surchauffe à l’intérieur puis de la redescendre le soir.
- Autres isolants : manteau de feuilles mortes, voiles d’hivernage, nattes de jonc ou de coco, paille.
- Sachez qu’une bonne couche de neige est déjà une solide protection pour les plantes.
- Utilisez des protections qui laissent les plantes respirer, pour éviter le pourrissement.
- Le danger réel est l’humidité et le gel ! Protégez aussi vos pots en terre cuite si vous ne pouvez pas les rentrer.
- Protégez du froid et du vent du nord les abeilles et votre hôtel à insectes, s’il n’est pas placé derrière une haie.
- Offrez un gîte aux hérissons: invitez-les dans votre jardin en lui consacrant un endroit sauvage, sous une haie par exemple, avec un abri fabriqué avec une caisse en bois protégée par un plastique, dans laquelle vous aurez placé de la paille et de branchages, ou tout simplement quelques rondins de bois garnis de feuilles mortes et de mousse.
- Fin novembre, commencez à mettre de la graisse et des graines pour les oiseaux. Le rouge-gorge est le premier à se rapprocher des maisons, en quête de nourriture. Les oiseaux sauront vous récompenser au printemps en vous débarrassant de nombreux insectes (chenilles, …)
Novembre au verger
Suggestion # 1: récolter et planter
- Cueillez vos kiwis
et vos kakis. Ils ont encore besoin de mûrir dans la fraîcheur et la pénombre avant d’être consommés.
- Poursuivez la taille douce des fruitiers à noyaux, pêchers, pruniers, cerisiers. C’est en ce moment que les branches donneront le meilleur BRF. Dès que les jours raccourcissent, l’arbre va arrêter progressivement l’activité de photosynthèse des feuilles. Par souci d’économie, avant que les feuilles ne se détachent, les ressources de celles-ci vont être « rapatriées » dans les branches (aubier) afin de nourrir les futurs bourgeons au printemps. C’est donc à cette période que les branches vont être les meilleures pour votre BRF. Il est donc recommandé d’utiliser le bois dormant, le bois de l’automne et de début d’hiver, car dans les rameaux les variations de nutriments sont minimales et les concentrations y sont maximales.
Dans ce même esprit, l’automne est le moment idéal pour constituer votre verger. Faites-vous plaisir en alternant les goûts et les différentes variétés.
Plantez les nouveaux arrivants avant fin décembre, pas forcément le 25 novembre; la reprise sera facilitée. Un des dictons de novembre nous dit : «A la Sainte-Catherine (25 novembre), tout arbre prend racine.» Pourquoi ?
Dans la plupart des régions, les feuilles sont tombées, les réserves sont à bloc, le bois dort du sommeil du juste ! L’arbre souffre peu d’être arraché à sa terre nourricière et dispose de tout son temps pour s’installer dans son nouvel environnement. Dès la mi-janvier, il se remettra en marche, sous terre d’abord: de nouvelles radicelles se forment pour préparer la montée de sève du printemps; puis les bourgeons se mettent à gonfler discrètement. Si on attend trop, on interrompt l’arbre dans son travail de démarrage.
>> en savoir plus sur « Planter un arbre»
- Préparez les trous de plantation pour accueillir
- un nouvel arbre (pommier, poirier, prunier, abricotier, cerisier, plaqueminier, grenadier, ou encore châtaignier…)
- un arbrisseau (myrtillier, cassissier, kiwi, groseillier, framboisier ou goji).
- Plantez un châtaignier (il atteindra sa production maximale à l’âge de 50 ans !). Cet arbre ne se transplante pas facilement. Pour mettre tous les atouts de votre côté, voici 5 suggestions:
- Plantez-le en novembre (éventuellement jusqu’en janvier si le sol ne gèle pas).
- Préférez un plant en conteneur plutôt qu’à racines nues.
- Ameublissez le sol en profondeur.
- Aménagez une petite cuvette à son pied pour faciliter l’arrosage durant les 3 premières années.
- Ne plantez pas cet arbre de sol acide dans une terre calcaire.
- Plantez au moins 2 variétés différentes de noisetiers afin d’avoir une bonne pollinisation et une bonne fructification. Installez-les dans un coin du jardin abrité des gelées qui pourraient compromettre leur floraison
- Noisetier ‘Longue d’Espagne’ donne un gros fruit allongé, amande sucrée de bonne qualité gustative. L’arbre est peu vigoureux mais productif. Sa floraison étant tardive, ce noisetier est plutôt résistant au froid. Noisetiers pollinisateurs Coxford, Merveille de Bolwiller, Segorbe, maturité après quinze septembre.
- Noisetier fertile de coutard: ce noisetier à gros fruits comestibles produit beaucoup et sa mise à fruit est rapide. Limitez sa hauteur pour faciliter la récolte.
- Plantez le sureau noir. Les oiseaux sont très gourmands de ses fruits, ne leur laissez pas toute la production, gardez-en pour les gelées, les sirops ou le fameux vin de sureau.
Si vous décidez de cultiver le sureau en isolé, donnez-lui de la place, car ce faux arbuste est en réalité un petit arbre de 5 à 6 mètres de haut qui est ample. S’il devient trop imposant, vous pourrez le tailler à n’importe quel niveau, et même le recéper, car il repart toujours. Quelques bonnes variétés:
- ‘Donau‘ pour les sirops, car les fruits donnent un jus peu coloré;
- ‘Franzi », productif, gros fruits bien colorés, pour les jus et les confitures,
- ‘Haschberg’, plus tardif, produisant en septembre.
- Ramassez les feuilles mortes des pommiers et poiriers, susceptibles d’abriter les spores d’un champignon pathogène qui transmet la tavelure et également les pommes véreuses tombées à terre porteuses de larves de carpocapse.
- Travaillez superficiellement (5 centimètres) la terre au pied des arbres, pour ne pas abîmer les racines.
Novembre au potager
Suggestion # 2: Récolter et nettoyer
- Si vous possédez une serre, maintenez son air aussi sec que possible. Réduisez les arrosages qui seront effectués de préférence en matinée. Plantez des laitues d’hiver (grosses blondes d’hiver, par exemple) pour récolter durant l’hiver et au printemps.
- Semez les dernières mâches. parfaitement rustique, la mâche poursuit sa croissance en hiver en profitant du moindre redoux.
- Semée en août ou septembre, elle se récolte en automne et en hiver.
- Semée en octobre en en début novembre, elle se cueillera au printemps.
- Faites blanchir vos scaroles.
- Semez les dernières mâches. parfaitement rustique, la mâche poursuit sa croissance en hiver en profitant du moindre redoux.
- Abritez vos plantes aromatiques avec une cloche pour évitez l’excès d’humidité qui risque de faire pourrir les racines ou si vous le pouvez, rentrez votre pot à l’abri.
- Consommez des fruits et légumes de novembre,
- notamment les choux, ces rares légumes consommés de nos jours qui sont originaires du continent européen (à l’exception du chou de Chine).
- Les poireaux
- mais également:
- Les courges : laissez mûrir les fruits et cueillez-les le plus tard possible. Leur épiderme étant alors plus coriace, ils se conservent mieux. Coupez les pédoncules au sécateur et laissez les fruits quelques jours au soleil avant de les entreposer.
- Les choux : brocolis, choux de Bruxelles, choux-fleurs et choux pommés,
- Les carottes,
- Les patates douces,
- Les épinards et les laitues,
- Les navets et la chicorée
- les céleris-raves.
- Continuez d’empailler les cardons
- Avancez les bêchages si le temps le permet ou de préférence aérez votre sol à la grelinette et répandez le BRF.
- Coupez au ras du sol les pieds de ciboulette, estragon, menthe et mélisse.
- Semez :
- Les choux pommés et le cresson,
- Les épinards d’hiver et la laitue de printemps et d’hiver,
- La mâche et les pois et fèves.
- Début novembre, plantez
- dans les terres sableuses, l‘ail et oignons, l’échalote grise
- Ne faites aucun apport de fumier ni de compost. Contentez-vous de nettoyer le sol et de le griffer avec un croc.
- Enterrez les petits bulbes d’environ 3 centimètres. Laissez une largeur de main entre les bulbes sur la rang et espacez les rangs d’environ 15 centimètres.
- Entre les rangs, tracez avec la binette un petit sillon pour évacuer l’eau en excès.
- Les choux pommés de printemps,
- La mâche et les laitues d’hiver.
- dans les terres sableuses, l‘ail et oignons, l’échalote grise
- Poursuivrez le nettoyage du jardin commencé en octobre : restes de récoltes issus du potager, tontes de pelouse. Vous pouvez également intégrer au tas de compost les fougères qui servaient de paillage à vos tomates.
- Terminez de nettoyer, nourrir et protéger les fraisiers.
- Plantez la rhubarbe avant les grands froids.Écartez les plants d’au moins un mètre.
- Lancez-vous dans la création d’une butteou/et la culture en lasagnes.
Novembre au jardin d’agrément
Suggestion # 3 : Planter et hiverner
- Plantez les rosiers à racines nues.
- Certains de vos rosiers sont atteints de la maladie des taches noires ? Apportez-leur un engrais riche en magnésie ou en sulfate de magnésie, à raison de 50 à 100 grammes par m².
- Envisagez de composer une haie 100% utile.
- Finissez de planter les bulbes de printemps: jonquilles, narcisses, crocus, perce-neige, tulipes, jacinthes, myosotis. Narcisse et crocus sont les premiers sourires du printemps.Ils fleurissent tôt dès la fin février et enchantent parterres, pelouses ou jardinières. Pour fleurir, les bulbes ont besoin de subir une période de froid (la vernalisation). Pour espérer de beaux massifs, de belles bordures ou de ravissantes potées de bulbes de printemps, voici 3 règles simples au moment de la plantation:
- Choisissez une terre meuble. Au besoin, amendez avec du sable de rivière (les grains sont ronds).
- Plantez à la bonne profondeur. En règle générale, on enterre les bulbes d’une fois à une fois et demie leur diamètre (ou encore de 3 fois leur hauteur). Mais il existe 2 exceptions: les petits bulbes (crocus, muscaris), qui donnent des plantes de moins de 15 centimètres, doivent affleurer la surface du sol. Les grandes espèces, aux hautes hampes florales comme les fritillaires doivent être enterrées à plus grande profondeur. Vous les placerez à 15 ou 20 centimètres pour un bon ancrage.
- Veillez à ne pas laisser de poche d’air sous les bulbes, chacun doit être bien calé en terre pour éviter le pourrissement
- L’année suivante, soit vous les laissez en terre, soit vous attendrez le fanage du feuillage pour déterrer et conserver les bulbes dans un endroit frais, avant de les planter à nouveau à l’automne. Vous pouvez associer plusieurs variétés dans le même pot ou jardinière.
- Étagez les bulbes en disposant les plus gros au fond de la jardinière et en alternant les autres dans des couches au dessus.
- Ainsi vous pouvez disposer et grouper 3 variétés différentes dans le même contenant sans que les bulbes se fassent concurrence.
- Coupez toute la végétation morte autour et dans le bassin afin d’éviter le pourrissement. Placez un ballon ou une grosse branche si la pièce d’eau abrite des poissons: en cas de gel, il vous suffira de les ôter pour que l’eau soit de nouveau en contact avec l’air.
- Effectuez la dernière tonte de votre pelouse à la lame affûtée. Il est important de réaliser cette coupe avec une lame bien affûtée qui effectuera une coupe propre et nette. Les brins d’herbe cicatriseront vite et ne conserveront pas une tête effilochée, véritable porte d’entrée pour les maladie du gazon! Il est également conseillé de réaliser la dernière tonte en réglant la hauteur de la tondeuse sur la position maximale, afin de conserver un épais matelas herbeux sur la terre, qui fera office d’isolant pour les racines des graminées. L’idéal serait de tondre avec une machine à lames hélicoïdales… Ne laissez pas les feuilles mortes s’accumuler sur la pelouse. Les graminées privées de d’air et de lumière pourrissent rapidement.
- Ratissez régulièrement et de préférence lorsque le sol est sec et non gelé.
- Fertilisez votre pelouse.
- Paillez les massifs avec des feuilles mortes ou du compost pour mettre le sol et les racines à l’abri du gel.
- Hivernez les glaïeuls.Pour un redémarrage rapide et régulier au printemps de vos glaïeuls, rentrez les tubercules au chaud et au sec dès les premiers signes de gelées blanches.
- Coupez à 10 centimètres du sol toutes les tiges. Déterrez les souches en les soulevant à l’aide d’une fourche-bêche.
- Laissez-les sécher la tête en bas pendant une journée si le temps est clément et qu’aucune gelée n’est annoncée.
- Puis, à l’aide d’une brosse en chiendent, brossez les tubercules en laissant toutefois un peu de terre autour des racines pour leur conserver un peu de fraîcheur.
- Étiquetez les variétés pour les identifier au moment de la plantation.
- Entreposez dans des caissettes, dans un local où le température se situe entre 5 et 10°.
- Attendez les premières gelées pour arracher les dahlias.
- Pourquoi ne pas essayer de constituer une ‘haie morte » (encore appelée « haie sèche ») avec vos résidus de taille ?Ce deviendra votre hôtel à insectes à bon marché ! Citons au moins 3 bienfaits:
- zone de protection pour les oiseaux, insectes, petits mammifères,
- zone de restauration de l’humus, grâce aux champignons et aux populations bactériennes.
- zone d’accueil et de déplacement de populations d’auxiliaires de l’agriculture: hérissons et amphibiens, prédateurs de rongeurs, consommateurs de limaces et escargots. Les branches mortes peuvent aussi su protéger des populations d’abeilles solitaires et supporter de nombreuses chrysalides de papillons pollinisateurs.
Novembre pour les plantes d’intérieur et de véranda
Suggestion # 4 : Planter et semer
- Dans la véranda, plantez les amarylliset les jacintheset autres bulbes qui ont été stockés pendant trois semaines au réfrigérateur. Surveillez les bulbes forcés.
- Quand le premier bouton apparaît, plantez les bulbes en pots et entreposez-les dans un local frais (10 à 12° C).
- Quand leur tige florale se développe, vous pouvez les employer pour la décoration intérieure de la maison.
- Semez des agrumes à la maison. C’est la saison des agrumes sur les étals (orange, citron…).Profitez-en pour semer quelques pépins: vous devriez obtenir quelques belles plantes vertes, mais bien sûr sans fruits!
- Placez d’abord vos graines dans le bas de votre réfrigérateur pendant au moins 15 jours. On appelle cela la vernalisation.
- Au moment du semis, munissez-vous d’une terrine avec orifice de drainage ou simplement d’une boîte de polystyrène que vous percerez vous-même ou encore de faisselle de fromage. Remplissez de terreau pour agrumes et aplanissez la surface. Disposez une graine tous les 5 centimètres, à plat. Recouvrez du même terreau, en fine couche, juste pour recouvrir les graines et tassez doucement avec une planchette.
- Arrosez et placez les terrine à la maison, derrière une fenêtre orientée à l’ouest. Espacez les arrosage dès que les plantules sortent de terre.
- Observez bien les plantes. Dès qu’elles semblent arrêter de pousser, ce qui est normal chez les agrumes, rempotez-les chacune dans un pot, toujours dans le même terreau. Maintenez-les à la lumière, à moins de 2 mètres d’une fenêtre protégée par un voilage.
> consulter l’article « Plantes d’intérieur en hiver.
Prévenir la fatigue physique et intellectuelle avec la gelée royale
- La gelée royale est une substance naturelle sécrétée par les jeunes abeilles. Dans la ruche, c’est l’unique nourriture de la Reine tout au long de sa vie. A l’extérieur, ce met de choix est utilisé traditionnellement par les humains pour sa puissante action antifatigue.
- La gelée royale est un savant mélange de pollen et de miel. Elle contient pour moitié de l’eau, et des sucres (fructose, glucose), des protéines, des acides aminés (proline, lysine, arginine, acides glutamiques), des minéraux (sodium, potassium, phosphore, calcium, fer, zinc), des vitamines (B1, B5) et des oligo-éléments.
- Ses vertus sont connues dès l’Antiquité, notamment dans l’Egypte ancienne, et sont utilisées depuis longtemps par la médecine traditionnelle asiatique, et en Europe de l’Est. Au Japon, la gelée royale est utilisée fréquemment comme composant des boissons tonifiantes.
- La reine des abeilles va vivre 5 ou 6 ans, alors que la vie des abeilles ouvrières ne dépasse guère 45 jours. Ce n’est sans doute pas le fruit du hasard.
Une cure de gelée royale pour réduire la fatigue physique et intellectuelle
Une cure de gelée royale, en complément alimentaire, n’a que des bienfaits.
- Cette substance est capable de réduire naturellement la fatigue physique et intellectuelle.
- Elle renforce les capacités immunitaires et réduit le stress.
- Elle favorise la croissance chez les enfants et les adolescents.
- Un sujet en convalescence, fatigué, a tout intérêt à prendre de la gelée royale sur plusieurs jours, pour se remettre. Une cure dure généralement 4 à 6 semaines.
Comment consommer la gelée royale ?
- La gelée royale fraîche (en pot, pour 500 mg par jour) doit être conservée au frais et au sec, à l’abri de la lumière. A consommer de préférence le matin, avant le petit-déjeuner.
- Elle peut se prendre sous forme d’ampoules (généralement mélangée avec de la propolis ou du ginseng), ou pure, sous forme lyophilisée (en capsules, pour 100 à 250 mg par jour).
Pour les personnes allergiques au miel et au pollen, il est préférable de consommer d’abord de faibles doses de gelée royale, puis de les augmenter progressivement.