Un jour, les hommes déclarèrent la guerre
Sans distinction d’espèces ou bien de race
A tous les insectes qui sur terre
Étaient sous-disant des parasites voraces.
Tuez-les tous, la science est infinie
Après on verra bien si cette arme brutale
Même si certains la qualifient d’infamie.
Nous accorde une victoire totale.
Les insectes moururent par milliers.
Seuls quelques-uns en réchappèrent
Immunisés et refusant d’être humiliés,
En plus grand nombre se multiplièrent.
Les hommes alors dans les laboratoires,
Inventèrent de nouvelles molécules,
Plus toxiques promettant la victoire,
En augmentant sensiblement leur pécule.
Hélas, les insectes sont dans la nature,
Comme nous des parasites utiles,
Impossible de séparer d’une façon sûre,
Ce qu’on garde de ce que l’on mutile.
La nature est une grande démocratie,
Qui refuse les décisions totalitaires,
Ayant ses lois et ses hiérarchies,
Incontournables mais aussi salutaires.
Il en est de même en politique,
Vouloir détruire ses adversaires,
Les rend parfois plus prolifiques,
Dans la nature, tout est nécessaire.
L’auteur de ce poème est écrivain et artiste paysan