Trois nouveaux végétaux dans l’album L’Oreille Cassée
La couche extérieure de l’écorce est la plus ancienne: elle se fissure en vieillissant.
L’écorce est une peau qui protège l’arbre des attaques des animaux, des champignons, de la sécheresse, du froid.
- Comme une peau, cette écorce est composée de 2 couches. La couche interne est composée de cellules vivantes qui se reproduisent sans cesse. Celles-ci meurent quand elles sont privées de sève ou d’eau. Elles forment alors l’écorce externe.
- Chaque année, la couche produit une nouvelle épaisseur d’écorce qui repousse vers l’extérieur celle de l’année précédente. En vieillissant l’écorce externe se fissure, se craquelle en plaques ou s’écaille selon les espèces. Certaines écorces sont épaisses de 30 centimètres comme celle des séquoias, d’autres sont fines comme celle du hêtre (1 centimètre) mais cependant résistantes. L’écorce du bouleau, aussi mince que du papier, était utilisée par les Indiens pour fabriquer des canoës.
- Insectes, parasites et champignons parviennent parfois à traverser ce bouclier que constitue l’écorce pour se nourrir de sève, creuser des galeries ou encore comme le pic vert ou noir pour récupérer des vers.
La dissémination est le voyage des graines de la plante-mère jusqu’au lieu de germination.
Lorsque le fruit est mûr, une nouvelle aventure commence. Les graines lourdes du marronnier roulent au pied de l’arbre où elles germeront peut-être, d’autre tentent leur chance loin de la plante-mère. C’est tantôt la graine qui voyage, tantôt le fruit entier.
- Certaines graines sont si petites, si légères, que le moindre souffle les disperse;
- D’autres ont des dispositifs particuliers:
- ailes (érable) ou aigrettes (pissenlit), qui offrent prise au vent.
- certaines semences suivent les voies d’eau: les fruits du nénuphar flottent pendant plusieurs mois avant de couler sur le fond de la vase; les noix de coco sont entraînées par les courants marins qui, plus tard, les rejettent sur un autre rivage.
- d’autres, accrochées à la fourrure d’un mammifère, collées par la boue aux pattes d’un oiseau, sont emportées par l’animal.
- d’autres, ingérées par un animal, pourront être rejetées dans ses excréments.
L’art topiaire est l’art de tailler buis et ifs en figures. Cet art est très ancien: dans l’Antiquité, les Romains embellissaient déjà leurs jardins en taillant des buis ou des ifs de façon à tracer le nom du maître et celui du jardinier. Les jardiniers romains, imitant les sculpteurs, obtenant ainsi des formes variés (pyramide, cône, sphère ou volumes géométriques plus complexes, parfois, formes animales ou humaines), créant ainsi des scènes pittoresques.
A Terrasson, ville située en Dordogne, en Périgord Noir, à l’entrée de la Vallée de la Vézère, on a taillé les buis en forme de pique, de coeur.
Citons les Jardins de Marqueyssac, véritable belvédère de la Dordogne (24220 à Vezac) ou encore les jardins de Villandry.(ci-dessous)
Deux végétaux dans l’album L’Île Noire
Les mousses absorbent l’eau par leurs tiges et leurs feuilles.
Rien de plus aisé que de soulever une touffe de mousse. Nous allons peut-être cueillir de la mousse pour le décor de Noël. Le végétal semble posé sur le sol; il n’y a pas de racines mais seulement des poils très fins et courts qui s’enfoncent dans l’humus. Les mousses sont constituées de fragiles tiges rampantes sur lesquelles poussent les rameaux aériens, porteurs de petites feuilles serrées.
Le microscope montre que les mousses sont faites de cellules juxtaposées: il n’y a pas de vaisseaux comme chez la plupart des plantes. C’est par toute leur surface qu’elles retiennent l’eau des pluies, des brouillards, de la rosée. Cela explique que la base de la tige peut mourir pendant que le sommet continue de vivre. Les mousses sont d’ailleurs très résistantes à la sécheresse et au froid: elles peuvent mener une vie ralentie et reverdir dès qu’une pluie tombe à nouveau.
L’humus constitue la couche superficielle du sol. Il est formé à partir de végétaux.
Comme nous l’avons signalé dans un précédent article, l’humus est formé d’éléments issus de la décomposition des matières organiques contenus dans les débris végétaux: feuilles, racines ou branches mortes.
- Lorsqu’ils tombent sur le sol, les débris végétaux, qui forment la litière, sont décomposés par des organismes: insectes, vers de terre, bactéries… Cette décomposition aboutit à la minéralisation d’éléments tels que le carbone, l’azote, le phosphore, le soufre… Ces éléments sont en partie assimilés de nouveau, directement par les plantes.
- L’humus accroît la fertilité du sol, régularise son humidité et active la croissance des végétaux. Il est donc important que son renouvellement soit assuré. Cela se produit naturellement dans une forêt. D’ailleurs, la permaculture s’inspire de ce principe.
- Il en va autrement dans les sols cultivés qui, notamment du fait de l’abandon de l’élevage, ne reçoivent plus les matières organiques contenues dans le fumier… Dans le jardin, on peut facilement reconstituer l’humus grâce à des apports organiques comme l’Or Brun®.
#1 par DJEMILA à 3 décembre 2016 - 19 h 54 min
Citation
magnifique on apprend beaucoup avec vous sur les vegetaux merci au fait ou pourrais je acheter un petit arbre le crossol et peut il subsister et donner des fruits en algerie ,? merci encore djemila
#2 par JPP à 5 décembre 2016 - 5 h 39 min
Citation
Bonjour,
Merci pour ces bons mots. Pour ce qui concerne votre petit arbre, le crossol, je vous conseille de vous rapprocher d’un bon pépiniériste qui connaît cet arbuste. Personnellement je connais le corossol ce fruit magique qui aide à lutter contre le cancer. Cordialement. Jean-Paul