Semer des panais

Panais

Le panais un cousin de la carotte qui poussait au bord des routes. Ses grosses racines farineuses et sucrées rentraient dans la composition des soupes et des ragoûts. Ce légume, riche en protéines très digestives, est très nourrissant.

Quelle est la valeur nutritive du panais ?

Le panais est une bonne source de fibres. Il contient de nombreux minéraux (manganèse, bore, phosphore, magnésium, potassium…).
Il est riche en vitamines: C , E et B9 (folate), qui participe à la fabrication des cellules du corps et des globules rouges. C’est enfin un antioxydant.

Où placer mes panais dans mon potager ?

les panais poussent bien après des légumes fleur et fruit comme la tomate, l’aubergine, la courgette
Évitez de le placer après un légume racine qui a déjà épuisé les oligoéléments comme le bore, et… une autre ombellifère comme le fenouil, le céleri ou la carotte.

Comment cultiver le panais ?

Sa culture est très facile. A partir de février puis en mars, avril ou mai, choisissez une parcelle bien exposée au soleil. Il est préférable de semer le panais en lune montante en jour racine.

Choisissez une exposition ensoleillée ou éventuellement, mi-ombragée.
Ameublissez la terre avec la grelinette (ou bêchez sur la hauteur du fer), car la racine du panais est tout en longueur.
Semez vos graines à 2 centimètres de profondeur, dans cette terre profondément ameublie (les racines vont descendre à 50 voire 80 centimètres de profondeur) dans laquelle, comme pour sa cousine, la carotte, il n’y a pas de fumier frais. Semez clair ou bien vous éclaircirez en laissant 1 seul plant tous les 15 centimètres.
Semez les classiques ‘Demi-Long de Guernesey’ et ‘Exhibition Long’. Essayez ‘Javelin’, à racine plus fine et plus longue.
Tassez légèrement la terre pour un parfait contact et arrosez en pluie fine.
La levée se fait en une dizaine de jour.
En les recouvrant d’un épais paillis, en automne, vous faciliterez l’arrachage même en période de gel.

Quand récolter le panais ?

L’épiderme raboteux des racines de panais procure un aspect de légume primitif. Les premiers gels font évoluer en sucre l’amidon qu’elles contiennent. Leur saveur douce et aromatique évoque alors celle du navet, de la carotte et du céleri

Comme cette plante rustique ne craint pas le froid et le gel, inutile de le mettre à l’abri comme sa cousine la carotte. Vous la récolterez donc tout l’hiver selon vos besoins.
Attention la récolte n’est pas aisée. Les grosses racines se cassent facilement d’autant que les dents de le triandine sont souvent trop courtes pour l’extraire du sol.
Le panais, le poireau et la carotte se porte mieux au potager que stockés à l’intérieur. Le panais est indifférent aux variations climatiques: par grand gel, il végète tranquillement. Dès que la température se radoucit, il continue de grossir.
1. Arrachez les racines à la fourche-bêche (triandine dans le lyonnais) ou à l’aéra-bêche dès novembre, au fur et à mesure de vos besoins.
2. Sectionnez le feuillage à hauteur du collet et brossez-les afin de les débarrasser de la terre qui adhère à leurs radicelles.
Après avril ou mai, les panais se rident et leur cœur devient dur et ligneux.
Pour avoir des graines gratuites, au printemps, laissez monter à graines deux plantes. Placez une bâche ou un plastique pour récupérer les graines tombées des ombelles jaunes dont les tiges sont garnies. Un conseil: Ne ressemez pas immédiatement ces graines, laissez-les mûrir pendant un an. Attention: il faut impérativement détruire les plantes de panais sauvages qui poussent aux alentours, sinon gare aux hybrides… elles sont immangeables!